8/17/2018

Se déchirent

Les féministes, aujourd'hui, se déchirent entre elles, dit l'Avocate. Faut-il ou non parler des agressions dont sont victimes les femmes de la part de ... ? Il y a les pour et les contre. Les pour disent qu'ils ne faut pas céder à "l'angélisme", les contre qu'il ne faut pas faire le jeu des ... Le problème est mal posé. Ces idéologues raisonnent comme si seules les femmes étaient victimes d'agressions de la part de ... En réalité c'est tout le monde: les hommes comme les femmes. Sans doute, même, davantage encore les hommes que les femmes. Mais personne ne s'en soucie. Il peut leur arriver n'importe quoi, je parle des hommes: se faire tabasser, voler, insulter, humilier, tuer, c'est comme si cela n'existait pas. Sauf, bien sûr, s'ils se défendent. Là, on les traite de criminels. On pourrait aussi parler des enfants. Qui parle des agressions dont sont victimes les enfants ..., les nôtres, dans les cours d'écoles et même en dehors, de la part de ... ? Donc je veux bien qu'on parle de ces agressions, c'est bien d'en parler. Mais, d'une part, il faut élargir la perspective, traiter du phénomène dans son ensemble, d'autre part ne pas se tromper dans l'interprétation. On parle de "sexisme", cela n'a évidemment rien à voir avec le "sexisme". L'incrimination "sexiste" joue ici le rôle d'écran de fumée. Si des femmes se font aujourd'hui, comme, effectivement, c'est le cas, massacrer dans la rue, ce n'est pas en tant que femmes, mais en tant que femmes ... et ... C'est ça la réalité.