6/18/2008

Concurrentiel

Le Journal trouve anormal qu'un certain nombre de sportifs ou soi-disant tels se dopent avant une compétition, dit l'Avocate. Mais les sportifs ne sont pas seuls à se doper. A quand des contrôles d'urine dans les banques, les entreprises, certaines écoles ou universités, etc., pour vérifier que les gens ne se dopent pas aux amphétamines? Je dis aux amphétamines, mais ça pourrait être à n'importe quoi d'autre. On n'a que l'embarras du choix. De tels produits, au demeurant, s'obtiennent aisément en pharmacie. Ce n'est pas exactement pareil, dit le Collégien. Si, justement, dit l'Avocate. C'est exactement pareil. Si tu veux savoir, c'est même bien pire encore. Mais personne ne s'en émeut. Certaines firmes pharmaceutiques travaillent ouvertement aujourd'hui à la mise au point de produits médicamenteux capables d'augmenter les performances humaines. "Le business du surhomme", selon l'expression du Monde (17/6/08). Où est le problème, dit l'Ethnologue? On est dans un univers concurrentiel. Marche ou crève. Et donc, dit le Collégien? Il ne faudrait pas que l'arbre cache la forêt, dit l'Avocate. Le sport-spectacle et ses coulisses, c'est l'arbre qui cache la forêt. A propos, dit l'Ethnologue, savez-vous où ils ont installés leur laboratoire d'analyse antidopage, laboratoire travaillant en partenariat avec l'organisme international en charge de ces questions? Je vous le donne en mille: à Dope City. Non, je ne plaisante pas. Regarde, c'est dans l'annuaire.