9/06/2015

Conséquences

Les Européens (tant de l'Est que de l'Ouest) ont une bonne expérience des Princes-esclaves, dit le Visiteur. A maintes reprises, également, dans le passé, ils ont eu l'occasion de se familiariser avec la trahison. Sauf, je pense, que ce à quoi nous assistons aujourd'hui va bien au-delà. C'est-à-dire, dit l'Etudiante? La trahison est une grille de lecture possible, dit le Visiteur: je ne dis pas le contraire. A mains égards, les Princes-esclaves ouest-européens actuels ressemblent aux personnages de le Carré. Ce sont des "Joe". On pourrait aussi évoquer le film de Polanski, The Ghost Writer. On en parlait ici même l'autre jour. Mais il faut aussi tenir compte des conséquences. Quand, d'un trait de plume, les Princes-esclaves ouest-européens suppriment l'enseignement des langues anciennes dans les écoles pour les remplacer par l'… ou le ..., chacun comprend bien qu'on ne saurait purement et simplement les assimiler à des personnages de le Carré. On change ici de registre. Même chose, à plus forte raison encore, quand ils s'activent pour accélérer la venue en Europe de millions de …, avec pour conséquence, à terme, l'… du continent. Le schéma d'ensemble, si l'on veut, est bien celui de la trahison, mais d'une trahison, quand même, unique en son genre (sui generis), puisque les Princes-esclaves ouest-européens ne font pas que trahir leurs peuples, ils trahissent la civilisation même dont eux-mêmes et les peuples européens sont issus. C'est une trahison à la puissance deux. Inédite aussi. Il n'y a pas de précédent. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre.