A mains égards, l'actuel conflit des civilisations peut se lire au travers du prisme de la guerre des sexes, dit l'Avocate: d'un côté la gynécocratie occidentale, avec la femme (genrée) disposant de tous les pouvoirs, de l'autre l'…, où au contraire c'est l'homme qui a tous les pouvoirs. Ainsi, dans l'…, comme tu le sais, le témoignage d'une femme ne vaut que la moitié de celui d'un homme. Et chez nous, dit le Collégien? Chez nous, c'est l'inverse, dit l'Avocate: le témoignage d'un homme ne vaut que la moitié de celui d'une femme. En fait, beaucoup moins encore. Vraiment, dit le Collégien? Tu devrais un jour m'accompagner au tribunal, dit l'Avocate. Si, si, ça en vaut la peine. Cela étant, la gynécocratie occidentale n'apparaît pas particulièrement hostile à l'…, dit le Collégien. On la voit même, cette gynécocratie, à la pointe du combat contre l'…phobie. Etrange, non? La femme genrée est très myope, dit l'Avocate. Beaucoup de choses lui échappent. Elle va perdre cette guerre, dit le Collégien. On ne gagne pas une guerre en étant à ce point bête et stupide. Il n'y aura pas de guerre, dit l'Avocate. Tout se passera au contraire très paisiblement. La femme genrée disparaîtra de l'horizon aussi vite qu'elle est apparue. Elle s'évaporera, pschitt, personne, ensuite, n'en entendra plus seulement parler.
2/23/2015
2/16/2015
S'approprier
Tiens, regarde, dit le Cuisinier*. Les producteurs américains d'OGM font mouvement vers l'Est. L'Ukraine, premier grenier à blé de l'Europe: ils aimeraient bien se l'approprier. O combien. L'Etat américain est en seconde ligne. Seul obstacle, la loi ukrainienne actuelle qui interdit les cultures d'OGM. La Banque mondiale et le FMI sont donc intervenus pour encourager les Ukrainiens à changer leur législation dans ce domaine. Ou vous changez votre loi anti-économique, ou on vous assèche. Hitler, comme tu le sais, était un grand admirateur des Américains, dit le Double. Il les admirait en particulier pour une chose: la conquête de l'Ouest. Il aimait bien leurs méthodes, tellement même qu'il s'en serait directement inspiré pour élaborer ses propres plans à lui de colonisation de l'Est européen**. Au fait, Drang nach Osten, tu traduirais ça comment, en anglais des Etats-Unis ? Fuck the EU***, peut-être, dit le Cuisinier. C'est une traduction libre, en fait une interprétation. Mais elle s'impose. Traduire, de toute façon, c'est toujours interpréter. L'histoire est ce que jamais on ne voit deux fois, dit la Poire. Vous devriez y penser avant, comme vous le faites, de vous lancer dans des comparaisons. Vos propos sont socialement irresponsables, qui plus est prêtent à malentendu. On en est désolé, dit le Double. Ce n'était vraiment pas notre intention.
* Voir www.counterpunch.org/2014/08/22/70838/.
** Voir Jean-Louis Vullierme, Miroir de l'Occident: Le nazisme et la civilisation occidentale, Editions du Toucan, 2014, p. 88 sq.
*** Ces mots sont ceux de la sous-secrétaire d'Etat américaine pour les affaires européennes, Victoria Nuland (voir "A l'agonie", 4 mars 2014).
* Voir www.counterpunch.org/2014/08/22/70838/.
** Voir Jean-Louis Vullierme, Miroir de l'Occident: Le nazisme et la civilisation occidentale, Editions du Toucan, 2014, p. 88 sq.
*** Ces mots sont ceux de la sous-secrétaire d'Etat américaine pour les affaires européennes, Victoria Nuland (voir "A l'agonie", 4 mars 2014).
2/07/2015
Poissons
Mao disait des révolutionnaires qu'ils évoluaient dans la population comme des poissons dans l'eau, dit le Visiteur. A partir de là, une question se pose: comment se fait-il que certaines catégories de criminels évoluent aujourd'hui en Europe comme des poissons dans l'eau? Eric Zemmour a écrit un ouvrage intitulé: Le suicide français*, dit l'Etudiante. C'est un très bon livre, je vous le recommande. Cela étant, le titre prête à malentendu. Il parle de suicide, alors que le terme qui s'imposerait serait plutôt celui de meurtre. C'est ça, la réalité. Le livre l'explique d'ailleurs en détail. Meurtre, il est vrai, camouflé en suicide. Vos concitoyens auraient pu se défendre, dit le Visiteur. Pardonnez-moi, dit l'Etudiante. Mais quand on vous endort (ce qui, en l'espèce a été le cas: quarante ans durant, les gens ont été sous somnifères: lesquels au juste, c'est un autre débat), vous faites comment pour vous défendre? Au moins maintenant se sont-ils réveillés, dit le Visiteur. Justement, c'est ce qui inquiète beaucoup les dirigeants, dit l'Etudiante. C'est leur hantise au quotidien. A quoi croyez-vous que servent leurs lois "anti-terroristes": à combattre le "terrorisme"? Vous voulez rire. Revenons un peu en arrière, dit le Collégien. "Evoluent comme des poissons dans l'eau", dit le Visiteur. "Dans l'eau", en l'occurrence, ce serait quoi? Maintenant, dit l'Etudiante? A vue de nez, comme ça, je dirais: entre un quart et un tiers de la population. A certains endroits, même, beaucoup plus encore.
* Albin Michel, 2014.
* Albin Michel, 2014.
2/06/2015
Limites
C'était ce matin même à l'Emission, dit l'Auditrice. Ils ont débattu de la liberté d'expression. Tout le monde a reconnu qu'on était allé beaucoup trop loin dans ce domaine. Il a en particulier été relevé que l'…phobie était quelque chose d'intolérable. Les auteurs de propos …phobes devraient être sanctionnés sans faiblesse. Les participants sont tombés également d'accord pour condamner les récentes déclarations de l'humoriste Dieudonné, qui a dit qu'il n'était pas quelqu'un, mais en vérité quelqu'un d'autre que quelqu'un. On a très bien fait de le mettre en examen, celui-là. Il y a des limites à tout. Un consensus s'est enfin dégagé pour dire que la liberté d'expression ne méritait réellement son nom que si ceux en revendiquant l'exercice étaient conscients de leur responsabilité sociale. Or, critiquer l'… (comme réalité), à l'évidence, c'est manquer de sens des responsabilité. C'est en manquer également que de remettre en cause certains axiomes unanimement reconnus: 2 + 2 = 4,25, par exemple. Il y a, en effet, des gens qui disent que 2 + 2 = 3,75. C'est intolérable. On a le droit de tout dire, mais ça non. Bref, comme dans l'exemple précédent, il importe de mettre des limites. C'est le travail du parlement. Cela étant, le débat a été franc et ouvert, toutes les opinions ont pu s'exprimer librement. Aucun dérapage n'a par ailleurs été relevé. La police n'a donc pas eu à intervenir.