4/04/2007

Pourquoi cette manie

C'est arrivé à H..., dit l'Auditrice. Comme j'adhère aux droits humains, je tairai, n'est-ce pas, leur nationalité. Que leur reprochait-on d'ailleurs? Oh, rien de grave: la participation à un viol collectif. La victime était âgée de 13 ans. On les arrête donc, mais le soir même un juge ordonne leur élargissement. Oui, le soir même. Ah, quelle époque, dit l'Etudiante. Pourquoi cette manie, comme ça, d'arrêter les gens, de les mettre en garde à vue: ça confine à l'acharnement. Ce n'est pas le seul exemple, reprit l'Auditrice. Il y a quelques mois, ils arrêtent une racaille, un type qui en avait poignardé un autre, un jeune de la région. Sa tête ne lui convenait pas. Six semaines à peine plus tard ladite racaille est remise en liberté. Le père de la victime, s'est dit "écoeuré". Ecoeuré pourquoi, dit l'Etudiante? Vraiment je me le demande. On devrait le mettre en examen, celui-là. Il incite à la haine. Soit, dit l'Avocate. Mais ça ne se passe pas toujours comme ça. Vous connaissez, je pense, l'Epouvantail, qui ne le connaît. Un beau matin, lui et sa copine décident d'aller faire une balade, une balade en forêt. Bien sûr tout est enregistré, la police avait pris ses précautions. La forêt était truffée de micros. A leur retour, un juge les attendait. Ils en ont pris pour ixe années. Ferme. Plus un traitement médical en application de la législation sur les délinquants anormaux.