Le modèle, en l'occurrence, ce sont les révolutions orange, dit le Colonel. Les révolutions orange sont des produits finis, en règle générale livrés clés en mains. On en a ici une illustration. Les exécutants suivent un mode d'emploi, il est relativement simple. Mais je parle ici des exécutants. Derrière les exécutants, il y a les ... .... Et derrière eux encore, les dirigeants. Ces derniers n'apparaissent que rarement sur le devant de la scène. Quant aux ... ... (en l'occurrence, sans doute, allemands et états-uniens), ils appliquent la règle sacro-sainte de l'action subversive: jamais d'action directe. D'où le recours usuel à des organisations-façade (Front Organizations): associations culturelles, ONG, agences de voyage, etc. En marche n'est bien sûr pas une agence de voyage. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Les révolutions orange, on le sait, ont été le principal vecteur de l'extension, à l'Est, de la sphère d'influence occidentale. La France étant depuis longtemps intégrée au camp occidental (celui, n'est-ce pas, de la paix, de l'ouverture, de la démocratie), on ne parlera évidemment pas ici d'extension. L'extension est déjà là. Sauf qu'il faut encore s'occuper des finitions: en matière d'ouverture, notamment. Les choses ne vont pas assez vite dans ce domaine. Les dirigeants s'inquiètent également d'un certain nombre de contre-tendances. Les laisser ainsi se développer, comme on le fait, n'est pas acceptable. C'est cela même qui est en cause.