4/18/2019

Un temps pour tout

C'est évidemment une métaphore, dit le Visiteur: la France, l'Eglise catholique, l'héritage collectif, etc. Même chose évidemment aussi quand l'Administrateur direct (1) dit de cette cathédrale qu'il la reconstruira "plus belle encore qu'auparavant". On traduit tout de suite, ce n'est pas trop compliqué. On pourrait ici paraphraser l'Ecclésiaste. Il y a un temps pour tout: un temps pour construire, un temps pour détruire. On n'est plus du tout ici dans la métaphore. Ou encore, du passé faisons table rase. Sauf, jusqu'ici, que personne n'était réellement passé à l'acte. Je ne dis pas que certains n'aient jamais été tentés de le faire. Il y a eu des débuts de passage à l'acte. Mais des débuts seulement. On était dans l'improvisation. Une église par-ci, une autre par-là. Il en va différemment aujourd'hui. Il y a maintenant un cahier des charges, des échéances. On fait également appel à des professionnels. Eux connaissent les problèmes, savent comment les résoudre. Un certain nombre de procédures ont été mises au point. Tout est aujourd'hui très méthodique, très systématique. Des spécialistes en communication se tiennent par ailleurs à disposition, prêts à intervenir lorsque la situation l'exige. Un accident est si vite arrivé. Voilà, que puis-je ajouter d'autre? Ceci peut-être: laissons les morts enterrer leurs morts.

(1) Voir "En marche (2)", 4 mai 2017.