Je ne sais pas si tu as remarqué, dit l'Ecolière, mais cette affaire a démarré le 19 du mois dernier, la veille même de la prise de fonction du nouveau président états-unien. Etrange, non? Il s'est passé beaucoup de choses le 19 janvier, dit l'Avocate. Le 20 aussi, d'ailleurs. Ce n'est peut-être qu'une coïncidence. L'ancien président était russophobe, mais aussi ...phile, dit l'Ecolière. Il en va différemment du nouveau. Lui, au contraire, est ...phobe, mais russophile. On dirait que, pour toi, ce sont les présidents qui prennent les décisions, dit l'Avocate. N'en avons-nous pas ici une preuve, dit l'Ecolière? Une preuve, non, dit l'Avocate. Je ne dirais pas. Juste un indice, si tu veux. Une trace. Comme toute trace, elle demande à être interprétée. Peut-être, au demeurant, a-t-elle été laissée volontairement. Va savoir. Cela complique l'interprétation. Comment savoir, dit l'Ecolière? Les présidents sont une chose, la police secrète d'Etat une autre, dit l'Avocate.