1/31/2017

Pas populaire

Bon, dit l'Auditrice: si le Journal disparaît, il y aura encore l'Emission. C'est un service public. Elle, au moins, ne fera pas faillite. Enfin, en principe. Jusqu'à preuve du contraire. Tiens, puisqu'on en parle. C'était aujourd'hui même, vers midi. Une de leurs sous-cheffes, je ne sais plus à propos de quoi, s'est référé au "retour des populismes". On avait comme l'impression, mais je me trompe peut-être, qu'elle n'aimait pas trop le populisme. Juste une impression. Or, quelques minutes à peine plus tard, évoquant la politique anti-... du nouveau président états-unien, politique, faut-il le préciser, dont elle pense le plus grand bien, la même personne a dit que cette politique n'était "pas populaire". Joli, non? On croit que propagandiste est un métier facile, dit l'Etudiante. Erreur. Cela exige au contraire de longues études. Un grand contrôle de soi également. Populisme est péjoratif, populaire, à l'inverse, mélioratif, dit l'Ecolière. Ceci explique peut-être cela. Soit, dit l'Auditrice. Mais le mot peuple, lui, il est quoi: péjoratif ou mélioratif? Cela dépend, dit le Logicien. S'il vote et/ou pense correctement, mélioratif, autrement évidemment non: péjoratif. C'est une nouvelle logique, dit l'Auditrice? Oui tout à fait, dit le Logicien. L'enseignement en a récemment été rendu obligatoire. On dépasse ici le principe de non-contradiction.