1/15/2012

En attente

Les dirigeants, bien évidemment, n'ont aucune envie de mettre fin à la crise, dit le Cuisinier. Elle leur est d'un bien trop grand profit. En même temps, ils sont conscients des risques qu'elle leur fait courir. C'est-à-dire, dit le Collégien? L'un des faits marquants de la dernière décennie est sans conteste la montée en puissance de la police, dit le Cuisinier. Les Etats-Unis mènent la marche, mais l'Europe ne se défend pas trop mal en ce domaine. En France, par exemple, on ne compte pas moins de 80 bases de données au sein de la police (Le Monde, 23 décembre 2011): c'est beaucoup, 80. Dont, soit dit en passant, près de la moitié (45 %) sont en attente encore de légalisation (car, tiens-toi bien, on les crée d'abord, ensuite seulement on les légalise). Moi, ça ne me dérange pas, dit la Poire. Je n'ai rien à me reprocher. Il faut élargir encore le problème, dit l'Ethnologue. Au-delà de la crise, tu as le fait que les dirigeants sont aujourd'hui confrontés à des situations qu'ils ne maîtrisent plus, alors même qu'ils en sont les premiers responsables. L'exemple de Fukushima est à cet égard emblématique. On pourrait aussi citer le déréglement climatique, les épidémies, les scandales sanitaires, l'... en ..., etc. C'est le syndrome de l'apprenti-sorcier. Quel rapport avec la police, dit le Collégien? Au moins, pendant ce temps, les gens se tiennent tranquilles, dit l'Ethnologue.